Ce nouveau “Cahier du LIEN” (Dialogue 165)… prend la forme d’une carte blanche proposée à Pascal Montoisy, coopérant belge en Bolivie depuis 16 ans et membre du Groupe belge d’Éducation nouvelle (GBEN).
“Inscrit dans une tentative de D/dialogue”, écrit Pascal, qui s’implique depuis peu dans de nouveaux projets en Haïti, “le lecteur est invité ici à construire sa propre idée de l’éducation communautaire en se plongeant dans la philosophie d’une expérience éducative participative bolivienne ; en s’imprégnant du contexte, des sentiers choisis ; en s’essayant à des défis permettant d’entrevoir quelques lueurs de l’interculturalité cognitive et en partageant le vécu de certains témoins.”
De son travail de “coopérant international” Pascal nous dit : “Le coopérant international observe, tente de comprendre, apprend, et ensuite seulement, propose de travailler ensemble afin d’aider les collègues locaux à apprendre à renforcer leurs compétences et à s’émanciper le plus rapidement possible.”
C’est donc de coopération et “d’aide” dont il sera question ici. “Insoutenable ambiguïté de l’aide”, disions-nous il y a longtemps déjà. Comment s’en prémunir ? Le témoignage de Pascal Montoisy peut, à bien des égards, nous éclairer à ce sujet.