L’atelier d’écriture peut-il faire oeuvre ?
Où en sont les recherches, les avancées, les fausses évidences, les questionnements du secteur écriture en 2016 ?
Ce numéro tente de donner à voir le cheminement d’un secteur en mutation.
L’atelier d’écriture donne encore du fil à retordre. Rarement entendues, les démarches de création irritent, voire fâchent. Est-il possible de les défendre quand on s’attache à développer le « n’importe quoi » qui nous anime, ou encore, la perte et le défi de la perte de repère.
L’atelier d’écriture ou le sujet à l’oeuvre
Des témoignages nous aident à comprendre ce que l’atelier a à voir avec le sujet. Là est un noeud, un enjeu de débat qui génère tant de crispations depuis tant d’années au sein du GFEN.
L’imaginaire est-il un retournement d’iceberg ?
Que peut vouloir dire imaginaire. Ils sont nombreux, anciens du secteur, a avoir tenté des définitions. Que nous reste-t-il de ces questions ? Des mythes, à l’obscène du texte, de la mystique à l’imaginombre, que cherchons-nous que nous ayons tant de mal à saisir ?
L’atelier peut-il faire oeuvre ?
Toulouse, Bayonne, Melun, Besançon, Echirolles, Bordeaux… Les ateliers se déclinent. Ils restent vivants, intimement mêlés aux projets de création portés par des individus et des collectifs. L’atelier continue de mettre en mouvement ici et maintenant.
Dans ce Cahiers de Poèmes, des témoignages de poètes, d’écrivains, d’animateurs, d’enseignants impliqués dans le débat culturel, politique et éducatif de cette période troublée et troublante. Mais aussi des descriptif d’ateliers copieusement analysés, de quoi agir aujourd’hui et ici, sur tous les terrains où les pratiques de création ont leur mot à dire.