By Michel Neumayer | Published | Aucun commentaire
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Dans la mode des « labels » pédagogiques, celui de « pédagogie explicite » nous est présenté par ses thuriféraires comme la panacée pour résoudre les difficultés scolaires. Un dossier sur le site de notre mouvement a déjà opéré une clarification salutaire.
Dialogue développe la réflexion sur cette question. Une explicitation qui consisterait à découper les phases d’apprentissage, soi disant du simple au complexe, en entraînant l’élève à la reproduction de ce que montre le maître, ne serait, au mieux, qu’une illusion, au pire, une escroquerie.
Nous reviendrons, dans ce numéro, sur la notion, sous-jacente, d’implicite. Quels implicites ? Portés par qui ? Pour nous demander si tout doit être explicité ? N’y aurait-il pas comme une prétention à vouloir, ou prétendre, tout expliciter ?
Nous nous demanderons également qu’est-ce qui doit être explicité ? Le cadre, la conduite… de la démarche d’apprentissage, de construction du savoir ? Ou le donné fini de celui-ci, privant l’élève de tout plaisir de sa (re)découverte ?
Qui doit expliciter ? Le maître seulement ? Ou les élèves également, dans un mouvement d’appropriation des connaissances et savoirs travaillés ? Et comment, quelles conditions créer dans la classe, pour que cela soit possible et efficace ?
Tout cela posant la question pour quoi expliciter ?
Et si la question de l’explicite dans la pédagogie était une question mal posée ?
Editorial
Regards sur l’implicite
Expliciter pourquoi ?
Expliciter qui ? quoi ? comment ?
Disparitions
Questionnaire