By Michel Neumayer | Published | Aucun commentaire
L’éducation nouvelle n’est pas au service d’elle-même. Elle ne se développe qu’en prise avec des personnes et des situations.
Il ne s’agit ni de mieux faire classe, ni de mieux former mais d’inventer des chemins du vivre ensemble.
Ces chemins toujours fondés sur le pari du tous capables ne peuvent se réduire à des « outils techniques ». Ils sont mis en œuvre par des « individus collectifs » qui, dans la situation qu’ils rencontrent et avec les personnes qu’ils côtoient, nourris des valeurs, des paris, des théories-pratiques de l’éducation nouvelle et de leur expérience, les tracent, les prolongent, les transforment, les articulent les uns aux autres… afin de tisser une toile la plus cohérente possible d’apprentissage, de création, d’organisation, de décision, de résolution des grands problèmes auxquels, ensemble, ils et nous sommes confrontés.
Ces chemins d’invention et d’actualisation permanente de l’éducation nouvelle, ce seront pour certains, le combat quotidien dans le cadre de collectifs citoyens autour des sans-papiers ou des réfugiés, autour de la non-violence, autour de la culture de paix, autour des questions d’environnement et de climat, de consommation différente… ce seront pour d’autres, le vivre ensemble dans la classe « après Charlie », l’articulation entre le scolaire et le périscolaire, la question du fait religieux ou de l’éducation morale et civique… et pour d’autres encore, la question d’une citoyenneté planétaire…
Yves Béal
Éditorial
Rapports LIEN/GFEN
Vivre le GFEN comme démarche permanente
Questions d’identité
L’honneur de l’Éducation Nouvelle
Développer le mouvement
À la manière de Sei Shônagon
Sur la voie de la transformation
La conférence interrompue
Retour de Russie
Salaud d’interprète
Pourquoi défendre la poésie