Pôle 1.
Des ateliers autour de la note et de sa persistance dans nos systèmes éducatifs actuels ; autour de ses effets aliénants (le pourquoi, le comment, les effets des notes dans nos systèmes actuels ; la question de l’intoxication et la nécessaire désintoxication à la notation ; la question de l’évaluation ailleurs qu’à l’école (les grilles, les effets sur le travail des professionnels, les aspects philosophiques et éthiques de ces questions).
Pôle 2
Des ateliers pour faire connaître les alternatives existantes à une évaluation néfaste et donc les faire vivre et les analyser : situations, dispositifs, outils qui permettent des observations, des régulations, des accompagnements au service de l’apprentissage, de la formation, de l’éducation, de la création et non du tri social et de l’exclusion.
Pôle 3
Des ateliers autour des stratégies de transformation. La dimension politique de notre action : que voulons-nous transformer ? Le lien entre transformation des situations pédagogiques au quotidien (par ex. des écoles sans notes), travail dans la durée avec et contre les institutions, travail avec les medias, transformations dans la formation des enseignants, actions pour un nouveau contrat social autour de l’école et de la formation avec d’autres partenaires.
Pôle 4
La pression du chiffre n’est pas un problème local, dans tous les milieux cette pression est là, agit et semble augmenter, dans l’entreprise, la gestion du personnel (y compris scolaire), la production et la consommation alimentaire, la santé, l’environnement, la justice sociale, la question de la survie des groupes humains, des cultures, des espèces, de la planète… Quels liens à tisser entre cette pression et le développement du LIEN ? Comment agir, avec quelles stratégies ? Quelles pistes déjà tracées ? Quelles nouvelles pistes à défricher ?
La culture de paix, la coopération, notre lutte pour l’émancipation, nos appels à la création, à l’imaginaire : ces valeurs de l’Éducation nouvelle sont-elles des garanties de lutte contre un chiffrage déshumanisant en tout lieu ? Si oui, à quelles conditions ?
Et que nous dit l’Histoire de l’Éducation nouvelle sur le thème de ces Rencontres ?