By Michel Neumayer | Published | Aucun commentaire
Cette rubrique a été ouverte le 16 janvier 2015 suite à divers attentats qui ont mis le monde de l'éducation fortement à l'épreuve. Elle a pour objet de mettre en partage des outils, des dispositifs, des réflexions. Les matériaux que nous mettons en ligne doivent pouvoir étayer le travail de tous : enseignants, formateurs d'adultes, animateurs, acteurs de la culture, militants. Ils ont en commun de refuser tout ce qui, sur le terrain de l'éducation et de la culture, pourrait nourrir la barbarie. Plus que jamais d'actualité, ces outils développent une éducation, une formation d'adultes qui refusent l'exclusion. La visée est au contraire que chacun prenne conscience, en lui et chez les autres, des immenses capacités des Humains à coopérer, se comprendre, se respecter. En un mot : à faire société humaine.
« Nous sommes convaincus que l’homme ne naît pas fanatique ni terroriste, il le devient. De même qu’il ne naît pas « démocrate » ni solidaire, il le devient. Pas de génération spontanée mais des processus, qui font de toute situation d’éducation et de formation autant de chemins de conditionnement, de mise en soumission aveugle ou bien d’émancipation.… »
Ateliers, démarches, mises en perspectives.
Lire 15 ateliers pour une culture de paix, Odette et Michel Neumayer, Chronique sociale 2011.
Lire par ailleurs, un entretien avec Odette et Michel Neumayer.
Autres sites :
Enseignants et éducateurs pour une culture de paix d’Aubagne
Ce site donne de nombreux outils, entretiens, liens vers des sites en langue française autour du même thème.
Remettre l’humain au coeur des pratiques, Chronique sociale, 2016, est un ouvrage du GFEN – Île de France.
À commander sur le site du GFEN
« Toute l’épaisseur anthropologique des textes, documents, oeuvres, savoirs sont trop souvent donnés comme tels, se limitant à illustrer un propos magistral. Dans les pratiques mises en partage dans cet ouvrage il s’agit d’en faire une transmission émancipatrice rendant la connaissance du passé vivante, contemporaine, faisant vivre des rencontres d’univers culturels, des chocs d’altérité et des identifications plurielles.
Toutes ces pratiques, transférables en tous cycles et en différentes matières, dans les travaux interdisciplinaires, mettent en oeuvre texte recréé, lecture silencieuse avec questions préalables, texte à trous, atelier d’écriture, problème sans question, jeu de rôle, colloque, autant de situations concrètes propres à relever le défi de l’implication des participants, de l’enfant à l’adulte.
Ce recueil de pratiques devrait permettre à chacun(e), qu’il (elle) soit enseignant(e) ou responsable d’une association ou d’une maison de quartier, de s’emparer des démarches pour les faire vivre sur divers terrains, dans les classes comme auprès de différents publics. On y trouvera l’exploration de contenus exigeants et passionnants : pourquoi et comment lire Rimbaud, Fanon ou Mahmoud Darwich aujourd’hui ; comprendre notre histoire, où l’on reparle de croisade ; questionner à nouveau l’esclavage, la traite négrière, le colonialisme, l’immigration, le racisme : écrire à partir de l’oeuvre de Bachelard ; explorer l’histoire des idées occidentales ; entrer dans l’aventure humaine des arts plastiques par le portrait ou le cubisme ; étudier et lire autrement l’Affaire Dreyfus, un discours de Pétain, une lettre de Guy Môquet, le Code Noir de 1685 ; comprendre dispute des nombres négatifs… »
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Odette BASSIS, Présidente d’honneur du GFEN, livre ici une réflexion sur le lien entre citoyenneté et pratiques de savoir.
« C’est dès l’arrivée officielle de l’école publique que furent liés aux apprentissages celui de l’« éducation morale et civique ». Accolement traversant des pratiques d’enseignement moulées sur l’autorité et le respect. Alors oui, citoyens dans le savoir, on le devient, en général, aussi sûrement que passivement, aussi objectivement qu’inconsciemment, dans tout acte d’apprentissage. »
… inscrits dans l’objectif de restaurer un rapport positif à l’écrit et au « TOUS CAPABLES » dans les classes. En lien avec une soirée publique à venir : « Cultivons la Paix ». à l’initiative de la municipalité de Bagneux ou dans des dispositifs de MGIEN en classe de CIPPA (Villeparisis)
« On a tout dit sur l’horreur de ce qui s’est passé hier, sur ce qu’il signifie, sur ce qu’il menace, sur l’urgence d’agir face à l’invasion de la bêtise criminelle. Et l’on a raison : il faut le dire et le redire. Mais l’on risque peut-être d’oublier que nous, les enseignants et tous ceux qui ont charge d’éducation, nous sommes les premiers concernés par le devoir d’agir. Des leçons de morale ? Sûrement pas… »
Autres ateliers, analyses, dispositifs…
« Le problème sans questions », un dispositif qui a pour objectif de « repousser le moment de la réponse » et de mettre l’accent au contraire sur la « construction de la question ». Il s’utilise sur tout type de document (tableau statistique, déclaration, document historique,etc.) BRUT (non traité, non commenté)…
-> https://www.lelien.org/spip.php?article238]}}
Comprendre ces trois mots nécessite une plongée dans l’Histoire et une mobilisation de la pensée complexe…